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The flower and the sun

Publié le par delps

 

The flower is in the grass. She takes her energy from the sun and from the water of the rain.

It is a long wet spring. The flower has enough water and the sun begins to come.

He says to the flower : “I’m here to protect you from the big wind and the hardness of the heavy rain.”

“Thank you”, says the flower to the sun. “Now help me to grow a little to feed the bee.”

The sun then begins to be very warm, so warm that the flower begins to fall down.

“What happens to you ?” says the sun.

“You are too warm for me. Now I must die” says the flower.

The bee comes and sees the flower. She cannot go into the flower to make the honey and comes back home.

The sun understands the situation and asks to the wind to be a little bit cooler then the sun becomes less warm.

The flower lives her life peacefully with the sun and the wind all the summer and when the winter comes with the snow the flower dies.

But before dying, she puts a little bit of her in the ground to live again when the sun will come back.

When you walk on the grass don’t destroy or cut the flowers.

They must live a thousand years.

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La fragilité

Publié le par delps

 

Il était une fois une princesse prise par un ogre et enfermée dans la plus haute tour du château.

 

Quel est ce cri que l'on entend au loin ?

 

Quel est cet arbre qui rougit comme le feu au-delà de la deuxième colline ?

 

L'ogre entend le cri et voit le feu dans la forêt. Il sort précipitemment de son château. Il regarde partout mais ne voit plus le feu, n'entend plus le cri. Alors il retourne dans son château. Il monte dans la plus haute tour et voit que la princesse n'est plus dans sa chambre. Elle a disparu.

 

Affolé et furieux, il pousse un cri guttural qui fait frémir au-delà des montagnes.

 

L'arbre flamboie dans la forêt mais d'un éclat nouveau. Une silhouette de femme apparaît au milieu du feu. L'ogre court vers la forêt et ce mirage.

 

Soudain, il voit le fantôme de sa princesse bien aimée qui lui dit : "Je ne t'aime pas. Tes manières et ta suffisance me déplaise beaucoup. C'est pour celà que je me suis enfuie".

 

Et l'ogre pousse un cri énorme bien plus fort que les précédents. Il tente d'attraper l'image de la princesse mais à chaque fois qu'il approche sa grosse main velue, l'image disparaît. Il approche tellement du feu qu'il finit par se brûler. Il continue et continue et finit par tomber dans le feu. Il disparaît dans les flammes en poussant un dernier cri qui fait frémir au-delà des montagnes.

 

Le feu bientôt s'éteint et derrière l'arbre la princesse sort vétue d'une robe scintillante.

 

Elle court vers le château, ouvre les portes et les fenêtres. Une fumée magique envahie les moindres recoins de cette immense demeure. Tout réapparaît scintillant comme la robe de la princesse.

 

Au milieu du salon, un beau cheval blanc et dessus son prince qui l'attend ici depuis des siècles. Il descend du cheval et vient embrasser la princesse. Ses joues rougies par l'émotion, elle verse une larme.

 

Et on dit que cette larme donne naissance à une source dont l'eau si pure guérit tous les maux de la terre.

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KANGOUROU

Publié le par delps

Il était une fois un kangourou. Il était perdu au milieu du désert. Il avait quitté la forêt de pluie. Il ne se rappelait plus du chemin pour y retourner. Si désespéré, il n’avait pas bu depuis des jours et des jours. Il se souvint alors que la seule chose à faire était d’attendre la nuit pour voir les étoiles et savoir où il se trouvait vraiment. La nuit arrive et le kangourou plus intelligent que bien des humains voit l’étoile, puis toutes ses sœurs dans le firmament, et interprète à la manière d’un vieux sage la direction à prendre. Il saute le plus vite qu’il peut pour échapper aux distances monstrueuses. Un village abandonné et un arbre, puis deux et enfin la forêt de pluie. Au milieu de la nuit noire et terrible, il voit deux petites lumières scintiller dans le bush. Ce sont les yeux de son ami kangourou le brave. Ils se retrouvent au milieu de nulle part car ils devaient se retrouver là, que le destin en avait décidé ainsi. Si joyeux de se revoir, ils scèlent leur amitié d’une accolade et s’en vont sautillant retrouver la grande famille des kangourous. Seul le kangourou sait lire les étoiles et son saut est celui d’un géant.


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Je suis un animal

Publié le par delps

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Je suis un animal

Je suis un oiseau : je sais voler

Je suis une girafe : je regarde au loin

Je suis un taureau : on me tue dans l’arène

Je suis un cheval : on m’a oublié dans le capharnaüm d’un musée d’histoire naturelle

Je suis un manchot : je ne sais pas écrire

Je suis un éléphant : je ne sais pas voler

Je suis une fourmi : on m’écrase sans faire attention

Je suis un fossile : j’ai une vie de pierre

Je suis un chien : j’ai un seul maître

Je suis un dauphin : je ris et parfois je vole au-dessus de l’eau

Je suis l’ombre portée au milieu du désert : je ne vis pas d’amour et d’eau fraîche

Je suis le serpent qui siffle au-dessus de vos têtes

Je suis le papillon : j’étais un insecte, je deviens couleur et je sais voler

Je suis tout ça à la fois et ma métamorphose n’a pas commencé, elle dure toute une vie et finira en poussière d’étoile au-dessus de la voûte céleste

J’ai appris le secret de la vie et je le garde dans mon regard

Je n’ai pas de nom, je n’ai pas encore existé, je disparais déjà

Je danse au milieu du feu

Je n’éblouis que la nuit

J’apprends le voyage et la métamorphose

J’enseigne ce secret à un reflet du miroir

Je suis le jour et la nuit, la pluie et le vent, Novembre et Juin

Devine qui je suis

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BILLY ET JUDY (d'aprés l'oeuvre de Matthias Schafer)

Publié le par delps

Il était une fois, deux mandarins qui s’aiment d’amour tendre, au fond de leur petite cage, au fond de la chambre, au fond de la cour de l’immeuble, au fond de la rue où l’on voit au loin la Tour Eiffel.

Quand Judy se penche pour regarder par la fenêtre, elle voit le rayon lumineux de la tour à travers la nuit glacée. Elle chante à son amoureux le chant des pays les plus exotiques. Et Billy lui répond « Arrête ces chants étrangers, ici nous sommes en France, il faut chanter Jonnhy Halliday ou Edith Piaf ! ». « Piaf » lui répond judy « mais je ne suis pas un piaf, je suis un mandarin tout comme toi ! » Et leur dispute dure des heures, jusqu’au matin où exténués ils s’enlacent pour mieux dormir et rêver à leurs paradis perdus. Chaque jour et chaque nuit leurs turbulentes engueulades durent des heures mais le chat rode.

Il saute régulièrement du piano jusqu’à la cage, après avoir joué quelques notes il retombe immanquablement au sol en poussant un « miaou » de colère. Comme le chat n’arrive pas à attraper ses proies, passant du piano à la table, de la table à la chaise, et de la chaise au rebord de la fenêtre, il pousse avec ses pattes le loquet de la fenêtre et parvient à l’ouvrir. Il sort sans la refermer et patatras on entend le chat sauter sur la gouttière, laissant la fenêtre ouverte…Le froid rentre alors dans la chambre. Les oiseaux s’arrêtent de chanter, puis leur silence se fait assourdissant. Ils sont morts, morts de froid au milieu d’un courant d’air.

Mais dans la nuit noire on aperçoit une petite luciole. Elle vient libérer les deux petits corps engourdis. Elle les sort de la cage, les dépose sur une table et grâce à un tour de magie appelé flash, immortalise le petit couple avec les objets qu’elle trouve ça et là : la main de la poupée, la photo des grands-parents, la chaussette qui peut réchauffer, et toutes les images, elle les garde. Elle prend juste le temps de rassembler tous ces objets sous une cloche en verre qu’elle emporte aussi avec elle.

C’est dans le palais des lumières, là où elle est née, qu’elle dépose les photos et le reliquaire à la mémoire de ses deux amis Billy et judy.  

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Balade

Publié le par delps

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Nuit étoilée

Publié le par delps

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L'ogre, le petit chaperon rouge, le loup et la tomate

Publié le par delps

Il était une fois un grand magasin rempli de tomates rouges et de bananes jaunes, toutes plus odorantes les unes que les autres, peuplé de petits, tous petits êtres, armés de sacs en plastique et de cabas à roulettes.

Le maître des lieux est un ogre mangeur de jeunes filles très inspiré par la peinture du Caravage.

Il diffuse de curieux messages grâce à un gros micro, terrifiant les petits habitants des lieux.

Et le petit chaperon rouge arrive. Avec son panier, elle vient régulièrement acheter des brioches au chocolat à sa mère-grand. L’ogre à travers ses yeux mécaniques placés à peu prés partout dans le magasin, la voit arriver et de sa voix rauque et tonitruante lui dit :  « Toi chaperon rouge ton manteau est aussi rouge que mes tomates et ta naïveté aussi grande que mon magasin. Tu sais que tu vas mourir…Alors prend une tomate et cuisine-la à ta mère-grand, elle sera comme le sang versé dans ta maison. »

Le petit chaperon rouge accepte, prend la tomate et retourne à travers le bois chez sa mère-grand. Elle se demande ce que cette histoire de sang voulait bien dire. Le chemin est long…Alors, en route comme elle a faim, elle mange la tomate. Le sang qui sera versé sera l’œuvre du loup.

L’ogre bouleversé par cette nouvelle ordonne que l’on cuisine toutes les tomates du grand magasin. Ce repas sera servi à tout le peuple pendant plusieurs années en mémoire du petit chaperon rouge.

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KALIMERA

Publié le par delps

Kalimera au fond bleu de la mer sur le rocher ennamouré, l’onde de la lumière qui pique les yeux et réchauffe le cœur sans laquelle rien n’existe à part la solitude et la découverte du royaume blanc et bleu animé de fleurs rouges. Comme l’énorme pot de fleur qui cache un arbre derrière la croix blanche des temps oubliés ou presque. Lorsque les gros bateaux arrivent les chats s’enfuient. Seul reste quelques drapeaux dont un rouge à l’effigie du Che, rappel d’une révolution à venir au milieu du paradis.

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DE L'AIR...EVIAN MAI 2010

Publié le par aceuxquicotoientlesprecipices.over-blog.com

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