Jusqu’à en crever leurs forces
Esperanto de l’amour
Le poète sourit aux éléments
Il défie le monde
Les mots sont ses armes
Et écris sur les murs
Les n’importe quoi qui sauvent
Les impulsions que la vie
Ne réalisent pas
Il les traduit
Dans une langue magique
Et le magicien connaît les formules
Qui paraîtront plus claires
Après une intense nuit de rêves alanguis
Et le pauvre homme
Jamais entendu
Se blottira dans l’embrasure des portes
Et délivrera son message
En chuchotant
N’est-ce pas habile ?
N’est-ce pas libre ?
Le silence se fera assourdissant
Après avoir libéré la parole feutrée