Aïe, aïe, aïe

Publié le par delps

 

Le vieil homme était assis sous son arbre, son préféré

Il comptait les étoiles

C’était sa chambre à lui

On l’avait abandonné là

Il y a très très longtemps

Du temps où il était jeune

La lune éclairait fort

Ses petites joues roses

Il pleurait à présent

Son monde immense

Etait clos sur une grande tristesse

Il voulait se faire pardonner

De tout le mal qu’il avait fait

Etant plus jeune

Il se promenait sur la crête de ses souvenirs

Il tomba dans un profond désespoir

La nuit allait passer

Simple mais triste

Il ne faisait pas chaud

Il ne faisait pas froid non plus

Simone n’était pas là

Le vieil homme mourût

Ses cendres éparpillés

Au pied de son arbre

Simone revint à cet endroit sacré

Celui du premier baiser

A l’inconnu qu’elle n’avait jamais oublié

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