La princesse, l’oiseau et l’arbre
Une princesse n ‘est pas une princesse
Tant qu’elle ne s’est pas penchée
Aux fenêtres de sa tour
Un arbre accroché
A la falaise
Pousse
Tant bien que mal
Il grandit, ses branches
Une à une s’allongent
Mais le vent et la pesanteur
Le courbe dans le vide
Alors un jour,
Un oiseau arriva à la fenêtre
De la princesse
L’oiseau bleu se posa
Ensuite sur l’arbre
Et la princesse
Vit que l’arbre pliait lentement
Elle appela l’oiseau
« Viens ici, c’est dangereux !
Tu fais mal à l’arbre »
Alors l’oiseau vint
Se poser
Dans la main de la princesse
Elle l’attrapa
Le mis dans une cage
Et l’oiseau mourut
Quelques jours plus tard
D’une tristesse infinie
Depuis, l’arbre pousse
Lentement
Il est devenu
Tellement grand
Qu’il cache la lumière
A la fenêtre de la tour
La princesse accablée de tristesse
Par le manque de lumière
Mourut
Quelques temps plus tard
Et le château disparut
Au milieu de la forêt
A l’aplomb de la montagne