Pour fuir toute cette mélancolie

Publié le par delps

Pour fuir toute cette mélancolie

Nuit enneigée

Jour blanc

La rivière continue à couler

Le long de la voie de chemin de fer

L’orage n’a pas tout détruit

Et les arbres sont debout

Ils poussent

La montagne à pic

Descend de son alpage solitaire

Elle a soif

Soif de vivre, de rejoindre la rivière plus bas

En dessous du monde

L’oiseau noir et rouge

A disparu depuis longtemps

Mais on entend encore son chant

Il virevolte

Dans la mémoire du monde

Son esprit règne sur les villages

La petite gravure que j’avais dans la poche

Me rappelle sa douce présence

Il a disparu mais il reviendra

Peut-être au printemps ?

Le blanc manteau du monde

Attend sagement

Et moi je marche

J’inscris mes pas dans l’immaculé

Je voyage

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