C’est pour quoi ?
Pourquoi détruire la vie ?
Quand elle n’attend que de s’immiscer dans les recoins des rues,
Qu’elle rayonne aux façades des immeubles,
Qu’elle rit très fort malgré le chagrin,
Qu’elle pleure
Et avec ses larmes illumine
D’un arc-en-ciel les dernières
Lueurs du jour moins long,
Du jour d’automne,
Du jour aux arbres rougis.
Car le sang rouge a coulé
Et que rien n’efface
Pas maintenant.
Il faut le temps du deuil
Et nous repartirons sur les chemins défendre notre désir.