Une action simple dans un décor simple, puis varier les personnages, les actions, les décors, péripéties, couleurs, odeurs, sentiments...
Parfois ça se passe bien puis mal, mal puis bien, c’est joyeux puis triste, triste puis gai.
Trouver une fin philosophique, qui questionne plus qu’elle ne donne de réponse.
Le conte peut être court, long ou très long.
Utiliser des mots simples et y ajouter des tournures poétiques, énigmatiques.
S’inspirer de la vie, de sa journée, de souvenirs, de rêves comme points de départ et se laisser porter par les idées qui trouveront leur logique par l’écriture. Relire à haute voix, élaguer et voir si ça sonne bien.
Écrire en imaginant des images, écrire en visant un but, le stylo comme une arme, un arc tendu avec une flèche jusqu’au dernier mot.
Ne pas préméditer, laisser venir les idées.
On peut partir de quelques mots, une liste, puis agencer l’histoire comme elle vient.
R# C’est l’été, je dois expliquer aux touristes ce que je vois dans cette saison. Ils ont payés pour les explications.
R# Gros embouteillage pour aller voir le cœur d’Anna de Noailles.
R# Concours de Mister Miss pour les Miss célibataires. Je danse avec. Je suis habillée en bleu clair. Je porte un bonnet rouge comme les Marianne. Vais-je rencontrer un Mister Miss ?
R# Quel est votre nom ? Banane. Et votre autre nom ? Violette. Banane violette.
R# Avec ma sœur, on doit aller sur l’ile pour aller à l’école. On revient à vélo, c’est une descente, mais l’hiver il y a de la neige. Comment va-t-on faire ?
R# Je suis aux abords d’une ville aux Etats-Unis. J’entreprends le voyage retour. Nous sommes plusieurs petits groupes mais nous n’allons pas tous au même endroit. Nous faisons du stop au bord d’une route dans le désert. Cela commence comme dans un film d’aventure, avec la musique. Nous avons chacun des cartes. J’attends.
R# Il s’appelait Pierre. Il avait de grands yeux sombres. C’était un clown, un humaniste. Il avait passé plusieurs jours dehors dans la neige. Il chassait avec son chien pour se nourrir. Il raconte.
R# Il fallait travailler dur. Les profs femmes étaient déguisées en homme et les profs hommes en femme. Ils jouaient du piano et de la guitare.
R# On attend notre tour pour rencontrer Patrick Bruel et lui offrir des fleurs. On nous raconte qu’il faut attendre mais qu’il finira par nous rencontrer, que c’est la marche à suivre.
R# Nous sommes chez un grand marchand de fleurs. Il faut retrouver la bonne formule d’un produit cosmétique. Des oiseaux se posent sur un banc. Le soleil va se lever. Il faut trouver avant le lever du soleil.
R# J’ai une chemise avec des lunettes imprimées dessus. Une dame arrive avec plusieurs grosses valises dans un hôtel. Il faut les lui ouvrir et apprendre à les refermer correctement.
R# C’est une jeune femme pauvre. Elle s’en sort et arrive à aller à l’école. Elle décide d’aider les autres jeunes filles. Elle leur enseigne les maths, elle qui était nulle en maths et crée une école. Elle accepte qu’on l’aide financièrement si on aide son école.
R# Des escaliers, des portes dans une grande maison ancienne. A la fin je dessine comme un enfant. Des comédiens célèbres et âgés me donnent des conseils.
R# Je suis invitée dans une maison de campagne. La propriétaire est très angoissée. Elle a mis des caméras de surveillance partout. Je lui dis que je n’ai pas peur. La chambre est petite et bleue, c’est confortable. La maison est petite.
R# Je suis à Minsk en Biélorussie. Je visite le pays. Je ne trouve pas le bon arrêt de bus. Je me perds dans la ville.
R# Les femmes sont toutes habillées en noir avec des volants. Une femme veut déjeuner avec moi. Je mange des chips.
R# Je suis en Syrie ou en Jordanie. On tourne un film dans la rue principale où il y a un tramway. On m’interdit de jouer dedans car je ne suis pas assez mûre. Le décor n’est pas au point.
R# On doit réparer une église qui a été endommagée par une tempête avec neige et pluie. On se réuni pour faire du camping au bord d’un lac. Il y a une très grande cascade qui tombe dans le lac. On chante autour d’un feu pour invoquer quelqu’un qui va venir nous aider.
R# J’ai un nouveau chien. Il est tout blanc avec des bouclettes mais il est hargneux. J’ai peur qu’il me morde. Je vais garder mes distances.
R# D’abord je me promène dans les montagnes. Il faut grimper dans des paysages de prés et de vaches. On doit aussi sauter dans le vide. Puis on visite St Etienne. Là aussi on monte dans des bâtiments. On monte le plus haut possible. J’ai le vertige notamment sur un arc de triomphe avec des sculptures au-dessus.
R# On est dans la capitale de l’Allemagne avec mon père. On visite et on doit prendre un train touristique qui fait le tour de la ville. C’est un vieux train typique. Il y a beaucoup de touristes. Un enfant crie « ce sont des juifs ! ».
R# Sur un chemin près de la maison, on cherche les plus belles fleurs. On en trouve une et une autre, on la prend en photo. Celui qui trouve la plus belle gagne.
R# Je suis dans un vieil hôpital. Il y a plusieurs chambres. Je dois remplacer plusieurs hommes qui étaient là pour vérifier que tout allait bien. Ces hommes se ressemblent tous et ils sont tous beaux.
R# Je suis en Chine. On offre des sèche-cheveux gratuitement. Je ne sais pas à quoi ça va servir.
R# Au détour de la rue Oberkampf à Paris, je découvre un magnifique château avec des champs tout autour remplis de vaches et de taureaux.
R# Elle a construit une maison dorée. Mais pour le régime, elle doit penser à autre chose, oublier la maison dorée.
Des bonhommes aux têtes bouquet de fleurs bleues se battent pour avoir la première place. Moi j’attends mon tour.
R#
Des catcheurs se battent pour avoir un enfant.
R#
Les aborigènes sont maintenant ancrés dans leurs familles, leur communauté. Ils ne se mélangent pas avec les autres races et sont attachés à leur culture.
R#
On lance quelque chose en route et ça repart. Il suffit de peu.
R#
A Annecy, il y a un gigantesque incendie qui détruit la ville. Les habitants se relayent pour sauver les objets. Tous les objets sont partagés entre les habitants. Je trouve des babioles chinoises. Je les mets dans un sac plastique. Je suis contente de ma trouvaille. Il y a de l’eau partout.
R#
Nous passons nos vacances pour la première fois dans une ville du sud de la France. Il y a des marronniers et un orchestre qui joue toute la journée. Nous sommes accueillis dans une famille très sympathique. Nous décidons que dorénavant nous y viendrons tous les ans accueillis par la famille. Je tombe un peu amoureuse du fils, mais rien ne s’est passé.
C’est le plus grand orchestre communal de France. Dans des casiers carrés, on installe un système électrique de fils accrochés avec du scotch pour amplifier le son. Ce sont des enfants qui accrochent les fils autour des casiers à l’aide de scotch noir. L‘entrepreneur est tout content de sa trouvaille. Il espère améliorer son chiffre d’affaire et développer son système auprès d’autres écoles.
Nous vous offrons ce cadeau de l’entreprise pour vous remercier de votre venue.
Nous sommes séquestrés avec des enfants dans une maison avec plein de portes. On nous impose une nourriture. On nous a enlevés pour arriver dans cette maison.
On doit inscrire des classes à une épreuve. Certains vont faire des épreuves un peu plus difficiles. J’ai confirmé mon groupe.
Elle joue la scène comme au théâtre mais c’est imaginaire. Nous croyons à son spectacle mais en même temps nous savons que c’est une mise en scène.
Je veux aller au bal et un homme jeune aux cheveux roux et longs me bloque le passage, assis sur une mobylette.
Dans une école, une petite fille tente de faire croire qu’elle meurt dans une fusillade imaginaire.
Lorsque j’arrose un prix, le prix s’efface. Il n’y a plus rien à payer.
Des araignées géantes de toutes formes et de toutes tailles sont partout dans mon appartement. On vient m’aider à les éliminer une par une avec un grand couteau.
Bloqués dans un bus depuis plusieurs jours, nous sommes un groupe mais le chauffeur ne vient pas. Nous sommes à côté des nations unies. Nous sommes énervés. A côté, il y a un mariage traditionnel. La mariée porte une robe en tulle très volumineuse. La fête bat son plein mais nous voulons partir.
Il faut retrouver les paroles d’une chanson « crocodive ». Je n’y arrive pas. Je prends le micro, mais je ne trouve pas les paroles après le refrain. Nous sommes dans la montagne, il fait beau et chaud.
C’est la grande fête nationale. On fait le bilan de la fréquentation et de la consommation d’eau. C’est à peu prés dans tous les lieux pareils. On regarde des graphiques. Certains ont payés 80 € les boissons de la soirée. C’est cher, mais c’est normal.
Au musée, nous achetons des œuvres d’art contemporain. Un artiste chinois vient avec une peinture réaliste. C’est le drapeau chinois avec un bonhomme au crâne rasé ensanglanté. Nous insistons pour le payer. Il refuse. Il dit qu’il est un bonze et que sa peinture n‘a pas de valeur.